La vie du GS...
Crée le 09/09/2022
On rit … on pleure … on vit … on meurt … on vit !
JEAN LOUIS CANTONI, LILI DEZOU ET NOUS …
C’est peut-être con-déplacé-décalé-inapproprié mais non.
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CAP !
Et Jean Louis Cantoni, décédé cette semaine à l'âge de 82 ans, en était. Et comment ! De chez nous, il est parti jeune jouer à Montauban puis est revenu jouer sous « ses couleurs ».
Au-delà du 3/4 aile qu'il était à l'époque, Jean Louis était un supporter fidèle parmi les fidèles et ne plus le voir dans les tribunes de Jean Marie Fages va faire « drôle » à certain d’entre nous.
Amoureux du beau jeu, Jean Louis aimait voir que les nôtres entreprennent et tentent. Et surtout il aimait les voir gagner. Il avait le sang chaud et les plus anciens se souviennent de son intrusion dans les vestiaires avant un match contre Villemur où juste avant la rencontre, de son statut de simple supporter, il était entré dans les vestiaires à 14h59 pour haranguer les siens pour une vraie bonne raison : il fallait gagner ! Quand t’es cap de provoquer des moments comme ça, c’est bien que le cœur est bien plus fort que la raison. Et le cœur …
Samedi à 16h, un peu comme un dimanche à l’heure des braves, on sera nous, son autre famille avec la sienne. A son épouse Lisette, sa fille Delphine, sa sœur Maryse, son oncle Mario, sa nièce Cathy toujours active au club et à l'ensemble de la famille nous vous assurons d'être en empathie avec lui, avec vous, samedi à l'église comme il l'était en tribune à regarder les siens. Salut Jean Louis !
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CAP !
La vie. La veille (ce soir vendredi), Au Cap en Af’ Sud et sur Canal +, vers 18h30, Il se pourrait qu’une des 12 filles de l’équipe de France féminine de rugby à 7 ait un pet de jaune et noir sous sa tunique tricolore. Le « il se pourrait » est sûrement de trop car si on peut penser qu’un « dress code » sévère est obligatoire au plus haut niveau, on imagine bien Lili Dezou, certes du Stade Toulousain mais surtout de la rue Teisseire, à moitié Belliure et déterminée par sa mère, à moitié rapide et appliquée par son Laurent de père, à moitié Suisse par les conseils de son ancien mentor Jérôme Zumthor (ça rime c’est tout !), à moitié Landaise par son meilleur supporter et son (ancien) entraineur de la passe sur un pas, Vincent Dutrey, on imagine donc « notre Lili » cap malgré tout d’avoir un truc de jaune et noir sur elle. Le cœur par exemple . Le cœur oui. On ne sait pas s’il y aura une Marseillaise, on ne sait pas où seront Clément, Alex, Adrien et les autres, mais on les imagine chantant, debout, fiers et émus ! En ce qui nous concerne …
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CAP !
Jean Louis et Lili ne seront pas outrés d’être associés à « la vie courante » de leur club . Et la vie courante n’est pas si normale que ça. En effet le GS retrouve la Fédérale 2, quittée il y a si longtemps déjà. Des observateurs autorisés ont trouvé les nôtres lors des matchs amicaux plutôt en jambes à ‘l’Isle en Dodon et contre Beaumont également. Si battre les Lomagnols est toujours un bonheur en soit (Seb Taupiac, envoie le bonjour à ton père !!), perdre contre Nay dimanche en ouverture du championnat ne ferait pas honneur aux nôtres. Pas d’orgueil dans ces propos mais juste l’idée de se dire que si on n’est pas neutre à ce qu’est le GS dès lors qu’on a la chance d’être un des 22 représentants du village, jouer un peu pour Jean Louis, jouer un peu pour Lili, jouer (aussi) pour tous les gens autour, c’est bien.
Il parait que l’affect nuit à la performance. Je suis de ceusss qui pensent que bordel que non ! Ajoutez-en et ajoutez-en encore, accolez-vous et embrassez-vous et serrez-vous forts. Sinon à quoi bon …
MT, un peu cap.
Nos illustrations :
- Jean Louis à Jean Marie Fages en1973
- Lili en juin dernier, quelques minutes après son titre avec le Stade Toulousain. Et dans le sac …